civilisation

La crise du Covid, une fenêtre ouverte sur l’avenir

La crise du Covid était une fenêtre ouverte sur l’avenir. En direct, sur toutes les chaînes. Un échantillon du futur. Une vision précise de tout ce qui t’attend. Et finalement une démonstration de tout ce que tu es.Et tu as tout vu un instant. Vu à quel point L’État n’était pas prêt, ne servait à rien. Incapable de gérer la plus petite oscillation de ce monde… Et pendant que paradaient les menteurs habituels, se vidaient les caisses et se remplissaient les morgues, tu as compris. Compris combien tu étais seul et dépendant, combien cette société était fragile, à la merci...

Cerveaux interconnectés via machines et réseaux

Le postmodernisme, horizontalisation du pouvoir rendue possible par une intelligence connective

Emmanuel Macron, illusion de modernité, est un faux ubérisateur car il n’est qu’une relique d’une vieux monde à l’agonie qui à l’inverse, est ubérisé. La transformation numérique a conduit la presse et les médias subventionnés à être rachetés par une dizaine d’oligarques conduisant à un effet de cartel, et un effondrement de la confiance des citoyens dans ces médias où il n’y a aucun débat, mais l’expression d’une pensée unique et une hystérisation des échanges. L’ubérisation et la fin de ce monde politico-médiatique vertical, c’est aussi le postmodernisme d’une monde horizontal grâce à une nouvelle forme d’intelligence pas artificielle mais connective, faite de réseaux d’humains réels, connaissances et outils, augmentée et augmentés par internet. La victoire de Petite poucette contre les thanatocrates

La France incarne tout ce que les fanatiques religieux du monde détestent : profiter de la vie sur terre par une multitudes de petites voies : une tasse parfumée de café avec un croissant au beurre le matin, de belles femmes en robes courtes souriant librement dans la rue, l’odeur du pain chaud, une bouteille de vin partagée avec des amis, un peu de parfum, des enfants qui jouent dans le jardin du Luxembourg, le droit de ne pas croire en un quelconque Dieu, ne pas s’inquiéter des calories, flirter, fumer et avoir une sexualité sans être forcément marié, prendre des vacances, pouvoir lire n’importe quel livre, aller à l’école gratuitement, jouer, rire, revendiquer, se moquer des prêtres comme des politiciens, laisser l’inquiétude sur l’après-vie aux morts.
Aucun pays ne vit sur terre mieux que les français.
Paris, nous t’aimons. Nous pleurons pour toi. Vous pleurez ce soir, et nous avec vous. Nous savons que bientôt vous allez rire à nouveau, chanter, faire l’amour, et guérir, parce que l’amour de la vie est votre essence. Les forces des ténèbres refluerons. Ils perdront. Ils perdent toujours.

Attentats terroristes à Paris, le 13 novembre 2015.
Au delà des clichés que peut contenir la vision de la France par un américain, ce commentaire (d’un article du New York Times, que je mes suis permis de traduire en français :
https://www.nytimes.com/2015/11/14/world/europe/paris-shooting-attacks.html#permid=16662404) symbolise le fait que les fanatiques attaquent la France en particulier parce qu’elle représente la liberté.