Sommaire – CHAPITRE V
Multinationales et actionnaires, lobbying et corruption à l’échelle européenne
Pour commencer, quelques rappels de choses que vous savez déjà…
Les multinationales (dont nombre d’entre elles sont par ailleurs conseillées par Goldman Sachs qui est elle même une multinationale) emploient certes beaucoup de monde et fabriquent de la richesse. Certaines fabriquent aussi une alimentation ou des poisons mortels. Elles sont aussi des machines à creuser des inégalités. Leurs dirigeants et leur bureaucratie manageriale s’enrichissent de plus en plus, alors que la précarité de l’emploi augmente dans nos contrées. Comme nous l’avons déjà mentionné, c’est aussi grâce à leurs ramifications et à des montages financiers que certaines d’entre elles augmentent leurs bénéfices et échappent à la pression fiscale, à la différence du citoyen et de la petite entreprise. Loin derrière les premières lignes, il y a aussi les actionnaires qui attendent toujours plus de gains, quitte à plonger des villes entières dans la misère en fermant des usines pourtant rentables en transférant la production en Chine ou ailleurs.

Ces multinationales ont besoin de faire des bénéfices, vendre leurs produits, prendre des parts de marché, augmenter leurs marges bénéficiaires, écraser ou empêcher la concurrence… Pour tout cela, il est important pour elles de soigner leur communication et faire du lobbying. Elles ont parfois besoin d’éviter des limitations ou des interdictions qui pourraient entraver leur business. Et à l’inverse, de nouvelles lois peuvent leur permettre d’imposer des produits et des services. Je vais developper ce point plus bas avec l’exemple des radars routiers à l’échelle de le France.
Pour arriver à leurs fins les multinationales ont de multiples moyens : des salariés qui peuvent cumuler des responsabilités politiques (malgré le conflit d’intérêt évident), financement d’experts lobbyistes, influence sur les conclusions de travaux scientifiques, etc… Corruption de fonctionnaires, promesses d’embauche quand l’individu quittera son poste politique si cet emploi présente un conflit d’intérêt potentiel et est interdit dans le cadre de sa fonction actuelle : ça peut être le cas d’un commissaire européen (équivalent d’un ministre) ou même un président de la Commission européenne : j’ai cité plus haut José Manuel Barroso qui a donc été recruté par Goldman Sachs l’été dernier, juste après la fin du délai de 18 mois lui imposant de ne pas accepter un emploi pouvant entraîner un conflit d’intérêt. Je ne sais pas s’il y a eu promesse d’embauche durant l’exercice de l’ancienne fonction gouvernementale. Mais je vous laisse imaginer l’influence que peut avoir sur un individu la promesse d’embauche quand elle a été faite à l’avance et que le gars est encore en exercice… Dans le cas d’individus aussi influents qu’un président de commission européenne, je pense qu’il vaut mieux tout simplement y voir un simple transfert de personnel (la porte tambour…) dans un système bancaire et politique imbriqués de type ploutocratique (gouvernement par les plus riches).
Selon le Corporate Europe Observatory, organisation militant pour une plus grande transparence, Bruxelles compterait jusqu’à 30 000 lobbyistes, presque autant que d’employés à la Commission. La capitale européenne est la ville qui, après Washington, connaît la plus forte concentration de personnes cherchant à influer sur la législation. Source
Finalement, en Europe, la politique est restée une affaire nationale et le niveau continental n’est qu’une affaire de gros sous contrôlée par les monstres de la finance et le lobbying des multinationales.
5 Responses
[…] Monsieur Macron, suite à votre discours de voeux aux français hier soir, je prends les devants dés ce jour de l’an 2019 par mon premier acte de collaborateur (actif et pas passif) : sur cette photo je vous dénonce ce Gilet Jaune de 86 ans, membre certain de la « foule haineuse » dont vous parliez hier soir. Montrez cette photo à votre Castaner qui y verra à coup sûr un « taliban » (comme il l’a dit à l’Assemblée Nationale le 18 décembre dernier) contre qui il enverra, à coup de primes et de petits arrangements avec les cadres de certains (pas tous, les plus 3 plus gros) syndicats subventionnés, quelques uns des membres des forces de l’ordre parmi les plus serviles, de ceux qui ne sont plus des fonctionnaires de la République du peuple souverain, mais des mercenaires aux ordres de l’oligarchie des banquiers et de la technostructure complice qui se sert de l’État au lieu de servir l’État depuis des décennies. Je compte sur vous pour relayer cette photo auprès des éditorialistes des médias de propagande (subventionnés, et à 90% propriétés des banques et d’une dizaine de milliardaires) qui vous ont mis en place il y a un an et demi, pour ensuite leur rendre des comptes et protéger leurs intérêts, en leur fournissant des licences d’exploitation, des lois pour leur business, des subventions pour leurs activités et des privilèges fiscaux (capitalisme de connivence). […]
[…] et citoyen. En dénonçant et en luttant réellement contre une manière de vivre complice d’un système de connivence et d’enrichissement de monopoles et de minorités nuisibles reposant sur le pillage à court terme et l’empoisonnement de ressources de plus en plus […]
[…] car il n’est pour l’instant qu’une illusion de renouveau : il est un pur produit du système oligarchique existant : diplômé de l’ENA, inspecteur des finances, banquier d’affaires chez Rothschild & […]
[…] bonne partie des citoyens ne sont pas des êtres de conviction mais de conformisme. Les États, le capitalisme de connivence (intérêts des États et des grands lobbies) ne sont pas les seuls responsables des conséquences […]
[…] pays extraordinaire à cause d’une bande de fumiers vivants à Paris, massacrant la Province, la technocratie étatique et européenne de connivence avec le totalitarisme hégémonique […]