Sommaire – CHAPITRE III
Double peine pour les citoyens : payer les excès de dépenses publiques et payer pour rattraper les conneries des banques spéculatives (les banksters)
Des banques, des multinationales et leurs dirigeants s’enrichissent de plus en plus, alors que le chômage et la précarité de l’emploi augmente et que le pouvoir d’achat des classes moyennes est mis à mal. Et ces mêmes banques et multinationales grâce à leurs ramifications et à des montages financiers, échappent à la pression fiscale, à la participation aux dépenses publiques qu’accumule un État toujours plus dépensier : le graphique ci-dessous est effrayant. Ce sont les citoyens et les petites et moyennes entreprises qui remboursent et payent le prix de l’austérité compensatoire à la dette !
France : poids de l’État dans le PIB et dette publique en % du PIB

Les grosses banques d’investissement s’enrichissent grâce aux emprunts des États et à ceux des populations qu’ils appauvrissent. A ce stade vous vous dites peut être que “La boucle est bouclée. Ils sont vraiment trop forts ces banquiers”. Mais attendez, ce n’est pas fini, il y a encore plus fort : ces banques spéculatives, pour continuer à accumuler des bénéfices, prennent des risques énormes, jouent dangereusement en créant des produits financiers toxiques. Et quand ils se plantent, comme avec la crise mondiale des subprimes de 2007 dont nous subissons encore aujourd’hui l’onde de choc, c’est le contribuable qui doit rembourser là-aussi ! Il suffit d’observer ce qui s’est passé aux USA et en Europe ces dernières années.
L’absence totale de morale et d’éthique de ces milieux financiers spéculatifs et de ceux qui en profitent : les actionnaires, trop longtemps laissés dans un mondé dérégulé mettent en péril l’économie réelle (la spéculation représente 80% de l’économie) fabrique des inégalités, de la pauvreté, et fait prendre le risque d’un effondrement complet de notre civilisation de par l’extrême dépendance de l’économie à ce système.
Ce monde financier est également utile aux gouvernants pour financer leurs campagnes, leur clientélisme électoral, acheter la paix sociale, tout en continuant de creuser la dette et en expliquant aux citoyens et aux petites entreprises qu’il va falloir se serrer la ceinture.
A l’inverse, pour gagner des élections et se maintenir au pouvoir, les gouvernements ont obligé les organismes de crédit (donc les banques) à accepter de faire des prêts à des clients insolvables car trop pauvres pour accéder à la propriété. Les gouvernements ont donc une responsabilité dans la spirale enclenchée aboutissant à la création de produits toxiques par les banques….
Solution très simple en principe : réduire et contrôler la spéculation
[blockquote text= »La finance spéculative ne fabrique pas et ne transporte pas l’air, l’eau, la nourriture, les vêtements, les logements, l’énergie, le chauffage, les médicaments, les outils ni les moyens de transport, de conservation et de communication. POINT À LA LIGNE » text_color= » » width= » » line_height= »undefined » background_color= » » border_color= » » show_quote_icon= »yes » quote_icon_color= » »]
Ceux qui vous disent qu’il n’est pas possible de réduire la spéculation sont des imbéciles ou des menteurs. Autrefois, la spéculation était interdite partout dans le monde. En France nous avions, avant 1885, des textes de lois simples interdisant la spéculation. J’ai déjà mentionné en introduction les conséquences du Krash de 1929 : crise, dérives totalitaires & 2ème guerre mondiale. D’autres moyens consistent à démanteler les plus monstrueuses banques d’investissement, et mettre tout cela sous contrôle international, puissant et incorruptible ? On peut toujours rêver. L’O.N.U. devrait servir à cela. Un monstre existait autrefois dans le monde de l’audit comptable. C’était le cabinet Andersen, qui s’effondra en 2002 suite à l’affaire Enron (encore une histoire de pratiques financières douteuses…). Pas besoin de monstre pour faire des audits comptables, des sociétés continuent à en faire aujourd’hui. Un monstre doit être détruit quand il met en péril le système complet et notre civilisation.
Il restera à trouver des solutions pour les dettes existantes….
Les excès des banques d’investissement deviennent trop voyants et trop déstabilisants, surtout depuis la crise mondiale des subprimes qui a démarré depuis 2007 aux USA, qui a appauvri et mis à la rue de nombreux citoyens américains, déstabilisé des pays et des continents entiers, dont l’Europe.
Réformes du capitalisme financier : il y a encore du boulot…
Les monstres de Wall Street dont la banque d’investissement Goldman Sachs fait figure de proue sont donc ciblés à juste titre. Cela a commencé le 17 septembre 2011 avec le mouvement de contestation pacifique Occupy Wall Street dénonçant les abus du capitalisme financier, ainsi que d’autres mouvements contestataires dans le monde. Le président américain Barak Obama lance en 2010 son grand projet de réforme de la finance appelé Dodd-Frank act qui se transformera en long bras de fer avec bataillons de lobbyistes envoyés par les grandes banques d’investissement de Wall Street. En Europe en 2012, l’European Market Infrastructure Regulation (EMIR) est un texte visant à réduire les risques liés aux produits financiers en favorisant la transparence et la standardisation. Ces textes et ses réformes qui sont censés réguler les marchés financiers requièrent une action combinée et concertée des différents régulateurs internationaux, en particulier l’European Securities and Markets Authority (Esma) en Europe, la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) et la Securities and Exchange Commission (SEC) aux États-Unis. C’est ce dernier organisme fédéral américain qui, le 16 Avril 2010 déposera contre la banque d’investissement Goldman Sachs une plainte pour fraude, suivi de près par l’ouverture d’une enquête criminelle contre ses dirigeants, et le 27 s’ouvre la commission d’enquête sénatoriale.
5 Responses
[…] Monsieur Macron, suite à votre discours de voeux aux français hier soir, je prends les devants dés ce jour de l’an 2019 par mon premier acte de collaborateur (actif et pas passif) : sur cette photo je vous dénonce ce Gilet Jaune de 86 ans, membre certain de la « foule haineuse » dont vous parliez hier soir. Montrez cette photo à votre Castaner qui y verra à coup sûr un « taliban » (comme il l’a dit à l’Assemblée Nationale le 18 décembre dernier) contre qui il enverra, à coup de primes et de petits arrangements avec les cadres de certains (pas tous, les plus 3 plus gros) syndicats subventionnés, quelques uns des membres des forces de l’ordre parmi les plus serviles, de ceux qui ne sont plus des fonctionnaires de la République du peuple souverain, mais des mercenaires aux ordres de l’oligarchie des banquiers et de la technostructure complice qui se sert de l’État au lieu de servir l’État depuis des décennies. Je compte sur vous pour relayer cette photo auprès des éditorialistes des médias de propagande (subventionnés, et à 90% propriétés des banques et d’une dizaine de milliardaires) qui vous ont mis en place il y a un an et demi, pour ensuite leur rendre des comptes et protéger leurs intérêts, en leur fournissant des licences d’exploitation, des lois pour leur business, des subventions pour leurs activités et des privilèges fiscaux (capitalisme de connivence). […]
[…] et citoyen. En dénonçant et en luttant réellement contre une manière de vivre complice d’un système de connivence et d’enrichissement de monopoles et de minorités nuisibles reposant sur le pillage à court terme et l’empoisonnement de ressources de plus en plus […]
[…] car il n’est pour l’instant qu’une illusion de renouveau : il est un pur produit du système oligarchique existant : diplômé de l’ENA, inspecteur des finances, banquier d’affaires chez Rothschild & […]
[…] bonne partie des citoyens ne sont pas des êtres de conviction mais de conformisme. Les États, le capitalisme de connivence (intérêts des États et des grands lobbies) ne sont pas les seuls responsables des conséquences […]
[…] pays extraordinaire à cause d’une bande de fumiers vivants à Paris, massacrant la Province, la technocratie étatique et européenne de connivence avec le totalitarisme hégémonique […]