Sommaire – CHAPITRE II
Préambule : non, les politiques ne sont pas tous “pourris”
Dire que les politiques sont “tous pourris” est un défouloir trop facile. Cela permet au citoyen et de se trouver un bouc-émissaire et de se déresponsabiliser. Car après tout, nous avons peut être les élus que nous méritons. Nous reviendrons plus bas sur des pistes de solutions.
On peut pré-supposer que les militants des divers partis politiques ou certains élus, députés, sont animés par de vraies convictions, la défense de leurs idées, et œuvrer pour ce qu’ils pensent être le meilleur pour leurs concitoyens. C’est la moins mauvaise des politiques. Peut être bien celle des empathiques, des philanthropes et peut-être parfois des bisounours. Je pense qu’il faudrait maintenant que ceux-ci se réveillent un peu concernant la réalité du fonctionnement du système “d’en haut” (c’est le sujet de ce billet) ou qu’ils arrivent à dépasser les clivages pour renverser le système.
Il en est tout autrement des “élites” politiques et de certains députés et élus, pour lesquels il s’agit d’accéder au “pouvoir” et d’y rester, ou/et encore parfois d’enrichissement personnel. C’est la politique des ambitieux, d’une certaine forme d’accoutumance à l’adrénaline et à certains privilèges, des égocentriques, de certaines maladies mentales d’illuminés s’inventant “un destin national” et l’immortalité dans les livres d’histoire. C’est le monde des jeux politiques, des passerelles douteuses avec le monde des affaires. Ceci sera développé dans ce billet. Concernant la France, je prendrais plus bas l’exemple du racket des citoyens avec le système des radars routiers.
Enfin, on peut supposer que certains responsables politiques sont sous contrôle via des pièges, manipulations, chantages, menaces. Nous évoquerons plus bas la logique des lobbies dont certains ne reculeront probablement devant rien pour arriver à leurs fins.
Désintérêt du citoyen et perte de confiance envers les “élites” politiques en France
Ces derniers temps, que ce soit en France (primaires de la droite) ou ailleurs (élections présidentielles américaines, brexit anglais), les “médias” traditionnels nous ont donné des chiffres issus de sondages qui ont été contredits complètement par la réalité. On pourrait se demander pourquoi ces chiffres sont si éloignés de la réalité… J’y reviendrais plus bas dans le paragraphe concernant les médias garants de la pensée unique.
Proportion en % de l’abstention aux élections depuis 1978 en France

Pour se rendre compte du désintéressement, de la perte de confiance et du dégout des citoyens vis à vis des dirigeants politiques français et européens, il suffit de regarder depuis 30 ans la hausse incessante du taux d’abstention, des votes nuls et des votes blancs. Au final des élus le sont par un faible pourcentage de la population.
[blockquote text= »La présidentielle, élection la plus relativement participative, est comme un reste déliquescent de notre passé monarchique, une sorte de croyance inutile en un chef providentiel. » show_quote_icon= »yes »]
Quand est-ce que les citoyens comprendront que c’est d’abord chacun de nous qui sommes les seuls à pouvoir reprendre en main notre destin individuel et collectif ? Quand arrêterons-nous de nous défiler en écoutant l’État qui nous murmure : “Ne vous inquiétez pas, on s’occupe de tout” ?
Non représentativité des élus en France et remise en question du principe même de représentativité
Compte tenu de la démobilisation citoyenne, et à la non prise en compte du refus du système politique en place que constituerait la comptabilisation du vote blanc dans les suffrages, les élus n’ont pas de représentativité en terme de participation, et ils en ont encore moins en terme de représentativité des différentes classes sociales. En France il y a 16% de cadres supérieurs, 50% d’employés et ouvriers. Dans l’assemblée nationale il y a 81% de cadres, 2% d’employés et ouvriers. Tout cela est du à notre système constitutionnel qui n’est en réalité pas du tout démocratique.
Si l’on remonte au principe même de la représentativité, nous avons un problème plus profond et aux origines très anciennes : Quand la constitution dit que « la souveraineté nationale appartient au peuple » le gros problème c’est qu’elle dit juste après : « qui l’exerce par ses représentants », Et donc là, c’est terminé. L’arnaque est là. À partir du moment où je cède ma représentation, je n’existe plus. C’est une loi naturelle et une loi de l’univers : chaque individu ne peut être représenté que par lui-même.
Une lassitude et une déresponsabilisation dangereuse du citoyen
Il y a probablement chez de nombreux citoyens une lassitude vis à vis des personnalités politiques, une impression qu’il n’est plus utile d’aller voter car rien ne change vraiment, qu’au niveau national il n’y a que 2 partis politiques dominants qui se transforment et se succèdent aux gouvernements depuis plus de 30 ans en faisant à peu près la même chose. On pourrait aussi avoir le sentiment que ces dirigeants n’ont plus de pouvoir face à la mondialisation, ou le cadre que nous impose l’Europe. Sachant que ce sont l’Allemagne et la France qui y mènent la danse… On peut y ajouter les promesses électorales non tenues, les affaires de corruption ou encore l’impression que ces gens trop occupés par leurs jeux politiques et clientélistes pour accéder et se maintenir au pouvoir sont éloignés de la réalité des citoyens.
En réalité, beaucoup de citoyens se sont déresponsabilisés (“Ne vous inquiétez pas, nous, l’État, on s’occupe de tout…”) et laissés déposséder de leur pouvoir en cédant leur représentativité. Et puis après tout, certains citoyens s’en foutent, le système en place leur convient, tout va bien… “Panem et Circences” (Donnez leur du pain et des jeux) comme disaient les empereurs romains, et tout ira bien. Les veaux iront au pré. Cette déresponsabilisation des individus a laissé le pouvoir aux mains d’un dangereux système qui comprend les “élites” politiques, les milieux financiers spéculatifs et les lobbies des multinationales et leurs actionnaires.
5 Responses
[…] Monsieur Macron, suite à votre discours de voeux aux français hier soir, je prends les devants dés ce jour de l’an 2019 par mon premier acte de collaborateur (actif et pas passif) : sur cette photo je vous dénonce ce Gilet Jaune de 86 ans, membre certain de la « foule haineuse » dont vous parliez hier soir. Montrez cette photo à votre Castaner qui y verra à coup sûr un « taliban » (comme il l’a dit à l’Assemblée Nationale le 18 décembre dernier) contre qui il enverra, à coup de primes et de petits arrangements avec les cadres de certains (pas tous, les plus 3 plus gros) syndicats subventionnés, quelques uns des membres des forces de l’ordre parmi les plus serviles, de ceux qui ne sont plus des fonctionnaires de la République du peuple souverain, mais des mercenaires aux ordres de l’oligarchie des banquiers et de la technostructure complice qui se sert de l’État au lieu de servir l’État depuis des décennies. Je compte sur vous pour relayer cette photo auprès des éditorialistes des médias de propagande (subventionnés, et à 90% propriétés des banques et d’une dizaine de milliardaires) qui vous ont mis en place il y a un an et demi, pour ensuite leur rendre des comptes et protéger leurs intérêts, en leur fournissant des licences d’exploitation, des lois pour leur business, des subventions pour leurs activités et des privilèges fiscaux (capitalisme de connivence). […]
[…] et citoyen. En dénonçant et en luttant réellement contre une manière de vivre complice d’un système de connivence et d’enrichissement de monopoles et de minorités nuisibles reposant sur le pillage à court terme et l’empoisonnement de ressources de plus en plus […]
[…] car il n’est pour l’instant qu’une illusion de renouveau : il est un pur produit du système oligarchique existant : diplômé de l’ENA, inspecteur des finances, banquier d’affaires chez Rothschild & […]
[…] bonne partie des citoyens ne sont pas des êtres de conviction mais de conformisme. Les États, le capitalisme de connivence (intérêts des États et des grands lobbies) ne sont pas les seuls responsables des conséquences […]
[…] pays extraordinaire à cause d’une bande de fumiers vivants à Paris, massacrant la Province, la technocratie étatique et européenne de connivence avec le totalitarisme hégémonique […]