novembre 2015

La France incarne tout ce que les fanatiques religieux du monde détestent : profiter de la vie sur terre par une multitudes de petites voies : une tasse parfumée de café avec un croissant au beurre le matin, de belles femmes en robes courtes souriant librement dans la rue, l’odeur du pain chaud, une bouteille de vin partagée avec des amis, un peu de parfum, des enfants qui jouent dans le jardin du Luxembourg, le droit de ne pas croire en un quelconque Dieu, ne pas s’inquiéter des calories, flirter, fumer et avoir une sexualité sans être forcément marié, prendre des vacances, pouvoir lire n’importe quel livre, aller à l’école gratuitement, jouer, rire, revendiquer, se moquer des prêtres comme des politiciens, laisser l’inquiétude sur l’après-vie aux morts.
Aucun pays ne vit sur terre mieux que les français.
Paris, nous t’aimons. Nous pleurons pour toi. Vous pleurez ce soir, et nous avec vous. Nous savons que bientôt vous allez rire à nouveau, chanter, faire l’amour, et guérir, parce que l’amour de la vie est votre essence. Les forces des ténèbres refluerons. Ils perdront. Ils perdent toujours.

Attentats terroristes à Paris, le 13 novembre 2015.
Au delà des clichés que peut contenir la vision de la France par un américain, ce commentaire (d’un article du New York Times, que je mes suis permis de traduire en français :
https://www.nytimes.com/2015/11/14/world/europe/paris-shooting-attacks.html#permid=16662404) symbolise le fait que les fanatiques attaquent la France en particulier parce qu’elle représente la liberté.